En regardant en détail ces sculptures de carton ondulé on détecte un art organique d’une angoisse politique. La plus fine. La mieux filtrée. La plus légère. Une angoisse de la brutalité, sa propre brutalité, la brutalité de ce qui de la guerre est mécanique totale. Animal de guerre elle-même, elle organise la réplique. Elle se fait miroir, nette, tranchante, ondulante. C’est là que l’ondulation commence. À l’intérieur d’elle. Dans son œil. Elle choisit ses stars : la Kalachnikov par exemple. Ses mains s’en mêlent, coupent, découpent, mesurent, assemblent, prennent le pouvoir sur l’angoisse. (...)
François-Xavier FRANTZ
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